Alors que les crimes abominables de Daech dans ses anciens bastions en Irak se révèlent de jour en jour, les États-Unis continuent de pointer du doigt les Hachd al-Chaabi (Unités de mobilisation populaire), qui ont toujours joué le premier rôle dans la lutte contre Daech. Dans leur ex-fief au nord de l’Irak, à Hawija, les terroristes de Daech avaient enterré dans un charnier 400 corps non identifiés.
Des paysans ont découvert, dimanche 12 novembre, un charnier collectif renfermant les 400 corps exécutés par Daech à Hawija, l’un des bastions de Daech, libéré en début octobre par l’armée irakienne et les Hachd al-Chaabi.
Les 400 corps reposaient dans une fosse creusée à 30 kilomètres au nord de Hawija. La base militaire adjacente aurait été utilisée comme lieu d’exécution par le groupe terroriste. Une enquête est censée maintenant être ouverte pour identifier les corps. Ce charnier s’ajoute maintenant à la longue liste de ceux retrouvés lors de l’avancée des forces irakiennes.
Alors que les crimes des terroristes soutenues par l’Occident se révèlent progressivement au grand jour, les États-Unis, qui sont à la tête de ce soutien, tentent d’induire en erreur l’opinion publique. Au fil de ses allégations calomnieuses contre la Résistance populaire irakienne, le département d’État américain a récemment collé l’étiquette de terroristes aux Hachd. Le Pentagone, quant à lui, est passé à l’acte pour édulcorer le rôle éminent des forces populaires irakiennes dans la lutte contre Daech. Une source proche de l’armée américaine a annoncé que l’armée était en passe de construire une nouvelle base militaire à l’ouest de l’Irak, plus précisément à al-Qaïm, où celle-ci se prépare à un éventuel affrontement avec les Hachd al-Chaabi.
« Des centaines de soldats américains participent à la construction d’une nouvelle base militaire près d’al-Qaïm, dans la province stratégique d’al-Anbar », selon la même source. Le Pentagone prétend que les GI’s US se sont engagés à chasser les derniers éléments de Daech dans la vallée de l’Euphrate dans la zone frontalière avec la Syrie. Mais, ils cherchent, en réalité, autre chose : faire front aux Hachd. Le Pentagone est même allé plus loin en disant qu’il y a une forte probabilité d’affrontement avec les Hachd dans la région frontalière reliant al-Qaïm à Abou Kamal en Syrie.
Les commandants américains, à leur égard, laissent présager un face-à-face éventuel entre l’armée US et les Hachd al-Chaabi et d’autres forces qui s’étaient rangées aux côtés de l’armée irakienne pour chasser les terroristes de Daech.